L’architecture biosourcée, par son approche systémique, apporte des réponses aux questions environnementales, économiques, sociales et culturelles de notre société. Elle sert donc un cercle vertueux et s’inscrit pleinement dans les enjeux d’un développement durable de la construction et du bâtiment. L’architecture biosourcée peut donc se définir par les grands enjeux auxquels elle permet de répondre.
Une réponse aux enjeux environnementaux
Construire en matériaux biosourcés permet d’agir sur des questions, aujourd’hui fondamentales, telles que la préservation des ressources naturelles ou encore le changement climatique. En effet, en concevant des bâtiments qui intègrent de façon significative des matières biosourcées, donc renouvelables, l’architecture biosourcée ne contribue pas à l’épuisement de ressources finies, utiles par ailleurs (minéraux, pétrole), et limite, de façon importante les émissions de gaz à effet de serre liées à la construction du bâtiment et à son fonctionnement ; de plus les matériaux utilisés ont la capacité de séquestrer du carbone sur toute leur durée de vie. Par conséquent, elle a un impact positif (au sens de bénéfique) pour notre environnement.
Une réponse aux enjeux sociétaux
Nos attentes, concernant l’habitat et la façon de vivre le bâtiment, ont évolué au cours des dernières décennies. Ainsi, les exigences en termes de confort et de sécurité se sont développées et affinées. L’architecture biosourcée répond à ces nouveaux besoins en concevant par exemple, des solutions constructives qui ne sont pas inertes et qui vont interagir avec leur environnement, notamment avec les ambiances intérieure et extérieure du bâtiment contribuant ainsi pleinement au confort de l’usager.
Une réponse aux enjeux économiques
Au-delà de la conception d’un ouvrage, l’architecture biosourcée impacte positivement l’économie locale en contribuant au développement économique des territoires. En effet, culture de la ressource, transformation des matières premières, fabrication de nouveaux produits et mise en œuvre des matériaux et produits de constructions biosourcés sont autant d’opérations réalisées sur les territoires créant localement de la valeur et des emplois non délocalisables, sur lesquelles s’appuie l’architecture biosourcée.
L’architecture biosourcée ne se définit donc pas par une typologie de bâtiments avec des caractéristiques architecturales, techniques et économiques types mais par une approche globale par rapport aux piliers du développement durable. Aujourd’hui, elle n’est donc pas figée, elle dispose d’un potentiel de développement et peut se réinventer en permanence, c’est d’ailleurs, l’objet du concours d’architecture « Bâtiments biosourcés » (voir encadré).
Elle a une vraie place à tenir dans l’évolution des grands enjeux de notre société, il est toutefois possible, dans les années à venir, d’aller encore bien plus loin, avec les matériaux biosourcés, dans les réponses à apporter à ces défis.
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Concours d’architecture « Bâtiments biosourcés » : réinventer l’architecture biosourcée.
Karibati, collège d’experts intervenant dans le domaine des biosourcés pour la construction, est à l’initiative du concours d’architecture « Bâtiments biosourcés », une première mondiale ! La première édition, a récompensé les projets d’étudiants valorisant remarquablement l’utilisation des matériaux biosourcés. Cette initiative pédagogique soutenue par l’Etat permet aussi de réinventer l’architecture biosourcée en s’appuyant sur la créativité et la sensibilité des architectes de demain.
Compte tenu du succès de cette première, la deuxième édition est d’ores et déjà lancée.
www.karibati.fr